Publié le 06 décembre 2022
Modifié le 06 décembre 2022
Synthèse variétale colza - Regroupement Centre Résultats définitifs - 2020-21
Jamais 2 sans 3 ! Le scénario de sécheresse estivale 2020 à l’implantation se poursuit pour la 3ème année consécutive. Le déficit hydrique n’est cependant pas homogène à l’échelle de la région Centre-Val de Loire. On observe en effet des conditions plus favorables dans le sud de la région comparées à l’année précédente avec un impact direct sur l’augmentation des surfaces.
Après un automne propice à la récupération des levées tardives, les excès climatiques vont s’enchainer jusqu’à la récolte ! Après un mois janvier très (trop) arrosé, la sécheresse s’installe avec selon les secteurs des cumuls de pluie de 30 à 80 mm pour 3 mois (Février, Mars, Avril). S’en suit un retour des pluies qui accompagnera régulièrement la phase de remplissage et qui se poursuivra jusqu’à la période des récoltes. A l’heure de la rédaction de cette note, les récoltes ne sont toujours pas terminées à cause de cette météo capricieuse alors que les premières graines pour la prochaine campagne sont déjà en terre ! A ces phénomènes d’alternance de manque et d’excès d’eau marqués, il faut rajouter la période de gel intense de mi-février qui a occasionné des dégâts importants notamment sur des plantes déjà touchées par les ravageurs d’automne, altises et charançons du bourgeon terminal. Une nouvelle période de gel s’est installée de début mars à début mai avec des niveaux d’intensité variables conduisant à la perte de fleurs et de siliques.
Avec l’ensemble de ces contraintes qui pesaient sur la culture, l’optimisme était réservé face au potentiel de rendement attendu. Mais, il faut rester humble face à cette plante qui, une fois de plus tire son épingle du jeu. La campagne 2021 devrait rentrée dans le Top 5 des 30 dernières années, avec un rendement moyen qui pourrait atteindre 35 q/ha. Les rendements parcellaires à l’échelle de la région sont compris entre 15 et plus de 50 q/ha. Certaines exploitations enregistrent des moyennes records à plus de 50 q/ha, valeur jamais encore atteinte pour certains.