Publié le 06 décembre 2022
Modifié le 06 décembre 2022
Synthèse variétale colza - Regroupement Centre-Ouest - 2019-20
Une nouvelle fois, le début de campagne est marqué par des conditions sèches sur août et septembre. Les semis sont très étalés mais en tendance plus précoces, les levées sont relativement homogènes. Les ravageurs d’automnes sont discrets. Douceur et humidité permettent aux semis de septembre de se rattraper. Les populations de larves de grosses altises demeurent faibles et diluées dans des colzas de biomasse correcte. Ils sont aptes à passer l’hiver mais avec un enracinement limité et les excès d’eau le dégraderont.
La reprise de végétation est précoce et dynamique fin janvier/début février. Les pluies compliquent le piégeage et la gestion du charançon de la tige du colza. La floraison est précoce dès la mimars et accompagnée de stress hydrique jusqu’à fin avril. La pression méligèthes est faible dans des parcelles souvent déjà en fleurs. La nouaison est réussie et les colzas sont prometteurs. Les charançons des siliques/cécidomyies et surtout les pucerons cendrés sont présents. L’orobanche rameuse reste timide et tardive sur l’ensemble de la campagne.
La fin de cycle est plus difficile, les plantes ne peuvent pas fonctionner normalement : l’alimentation est limitée par un système racinaire défaillant qui a baigné pendant 5 mois et l’activité photosynthétique des siliques couvertes de mycosphaerella est restreinte. Des phénomènes d’échaudage, d’égrenage (tapis vert au pieds des colzas juste récoltés) et de reverdissement (redémarrage du pied, signe du potentiel non atteint) sont relevés. Les rendements sont moyens et relativement groupés autour des 30 q/ha.