Publié le 06 décembre 2022
Modifié le 06 décembre 2022
Synthèse variétale colza - Regroupement Centre-Ouest - 2018-19
Le début de campagne est marqué par des conditions très sèches sur août et septembre. Les implantations ainsi que les levées sont très étalées. Les insectes d’automnes (petites altises, tenthrèdes, grosses altises) font parler d’eux sur août et septembre.
Les populations de larves de grosses altises demeurent faibles et diluées dans des colzas de biomasse correcte. Grâce au retour des pluies mi-octobre et à la chaleur de l’automne, les colzas restants sont finalement assez développés pour passer l’hiver.
L’augmentation des températures en février provoque une reprise de végétation franche et dynamique ainsi qu’un vol groupé des charançons de la tige du colza, faciles à éliminer. La floraison est précoce et les colzas restent de petit gabarit à cause du déficit hydrique de janvier à mi-avril. La forte pression méligèthes parfois associée à des gelées matinales à répétitions et/ou un affaiblissement des plantes par les insectes entraine des problèmes de fécondation. L’orobanche rameuse discrète sur l’ensemble de la campagne émerge très tardivement mi-mai.
Les pluies de fin de cycle sont déterminantes pour le rendement en influençant positivement le PMG.
Les récoltes sont tardives à partir de fin juin et se déroulent dans de bonnes conditions climatiques.
Les rendements sont plutôt faibles avec des résultats yoyo. Il est difficile de donner un rendement moyen ; il pourrait se situer autour de 27 q/ha.